(E-)rrances

Reviens, Léon, j'ai les mêmes à la maison !

Slogan entendu assez régulièrement et qui me revient sans cesse en tête. Raviolis, de Panzani ! Pub de 1985.

La musique au service de la pub

Ludovico Einaudi semble être bien populaire ces derniers temps. Ce compositeur et pianiste italien commence a être de plus en plus connu en France... grâce à la publicité ! A la fois simples et intenses, ses compositions prennent aux tripes, et dans ma hiérarchie personnelle je classe Primavera au même niveau que Theme of Laura - Reprise d'Akira Yamaoka...

2009, Spot TV Internet par Orange... dont j'ai entendu parler avec enthousiasme 3 fois en 2 jours. Musique par Ludovico Einaudi, Divenire, de l'album du même nom.

Primavera, même sensation, même coupable, pour Blu-Ray en 2007

Et Theme of Laura - Reprise d'Akira Y., pour le plaisir des oreilles.

Les instrumentaux, musiques dites de film... changent tout. On les écoute et les images défilent avec fluidité, portées par une ambiance déja créée par le son. Dans mon cas, si les images disent A et la bande son dit B, je dis B.

Bonnie & Clyyyyyde, Bonnie & Cla-aïd... Hafsia Herzi nouvelle Bonnie ?

J'ai maintenant deux raisons de vouloir couler les Inrocks. La pub qui m'a tué un humeur jazzy, et le titre qui m'a maintenant depuis plusieurs heures mis "Bonnie & Clyyyyyde, Bonnie & Cla-aïd" en tête.

Tout ça pour me renseigner sur Hafsia Herzi. Un billet, même rapide, sur Hafsia Herzi, indépendant d'un billet sur La Graine et Le Mulet, semble amplement mérité.

Je suis tombée en amour. Le duo Hafsia Herzi/Habib Boufarès était parfait. La fille adoptive et son beau-père... de l'amour construit mais aussi fort que les liens du sang. Une fille de caractère et un homme intègre mais réservé au possible... une symbiose parfaite.

La demoiselle a du prendre 15kg pour le rôle et ne sait pas danser. Et pourtant on la croirait installée comme chez elle.

Depuis 2007, on a pu la voir dans de multiples productions parmi lesquelles Française ou L'Aube du Monde. On la verra aussi bientôt dans Jimmy Rivière (Teddy Lussi-Modeste) ; le film racontera l'histoire d'un jeune boxeur gitan de 19 ans, du nom de Jimmy, qui décide un jour d'abandonner la boxe et de se convertir au courant évangélique du Pentecôtisme. Il reviendra finalement sur le ring après sa déception religieuse.

Et c'est encore en duo qu'on l'attend en 2010, dans Joseph et La Fille, avec Dutronc que l'on avait pas vu depuis Le Deuxième Souffle (2007).

Quelques bande-annonces pour les curieux :

Je ne sais pas vous, mais moi je m'attèle de suite à sa filmo...

La Graine et le Mulet

Assez haut dans ma To-Watch List : La Graine et le Mulet, d'Abdel Kechiche. Je traînais ce nom sur un post-it depuis 2007, et régulièrement je me prenais une piqûre de rappel.

Synopsis : "Sète, le port. Monsieur Beiji, la soixantaine fatiguée, se traîne sur le chantier naval du port dans un emploi devenu pénible au fil des années. Père de famille divorcé, s'attachant à rester proche des siens, malgré une histoire familiale de ruptures et de tensions que l'on sent prêtes à se raviver, et que les difficultés financières ne font qu'exacerber, il traverse une période délicate de sa vie où tout semble contribuer à lui faire éprouver un sentiment d'inutilité. Une impression d'échec qui lui pèse depuis quelque temps, et dont il ne songe qu'à sortir en créant sa propre affaire : un restaurant. Seulement, rien n'est moins sûr, car son salaire insuffisant et irrégulier, est loin de lui offrir les moyens de son ambition. Ce qui ne l'empêche pas d'en rêver, d'en parler, en famille notamment. Une famille qui va peu à peu se souder autour d'un projet, devenu pour tous le symbole d'une quête de vie meilleure. Grâce à leur sens de la débrouille, et aux efforts déployés, leur rêve va bientôt voir le jour... Ou, presque..."

Beaucoup de mots dans ce synopsis... et tellement peu dans le film. J'allais faire ma vaisselle, passer l'éponge, lire 2 ou 3 courriers, passer le balai. J'ai lancé un film. La Graine et le Mulet. Pourquoi pas. Erreur d'intention.

Il y a les bobines qu'on regarde en faisant autre chose : les films sur des blondes qui révolutionnent le monde (aka les USA), ceux qu'on a vus et revus et dont on connaît déjà les répliques, à regarder les yeux fermés, ou encore ceux qu'on s'est promis qu'on regarderait mais dont le contenu, finalement, nous fait aussi envie qu'une raclette en période de canicule (quoique...).

La Graine et le Mulet, chez moi, ça donne une assiette qui goutte par-terre pendant que je me retourne, une crampe à force de rester debout en me disant que mon enveloppe demi-ouverte attend, et un thé tiède à froid, infusé le temps du film. Un peu trop.

Difficile de détacher son regard de ce film intense et extrêmement touchant. Monsieur Beiji pense mais ne dit rien. Il assiste impuissant au cirque autour de lui, au vaudeville familial et à l'absurdité de tous ceux qui sont VIP dans leur propre royaume. Et oublient qu'ils ne le sont pas ailleurs.

Finalement, Monsieur Beiji est une sorte de Dieu qui assiste impuissant à la pièce qu'il a montée. Il est là sans y être, il a fait naître des individus et des situations, mais il leur a aussi donné le libre-arbitre. Et il ne peut rien faire. Qu'observer.

Il faut prendre le temps de le voir, et prendre son temps, surtout. Apprécier.

Musique Invasive

Tranquillement en train de rédiger mon prochain billet sur La Graine et Le Mulet, je vais me balader sur le site des Inrocks qui me dit que Dutronc a trouvé sa Bonnie : Hafsia Herzi. Un petit Don't Blame Me de Lewis Nash en musique d'ambiance... je suis bien.

J'ai du, malencontreusement, passer ma souris 1 petite fois sur cette pub qui me propose de rouler en musique, et je me suis tapé tout leur générique. Impossible de l'arrêter. Pas de bouton on/off.

1. J'écoutais déjà de la musique. De la bonne.

2. J'ai pas de voiture mais en dédommagement je prends.

Saoûlée !

Quand Pringles m'encense...

Comment ça le décopatch ça fait cheap ?

Mes bâtons d'encens sont pile de la taille de cette boîte de Pringles, jaune à la base, qui traînait depuis perpet' un peu partout. Une sous-couche de peinture blanche, un collage de décopatch et une touche de gloss touch sur le capuchon plus tard... et mon encens est protégé dans une bien jolie boîte :). Nettement plus présentable...

Antichrist

Il faut rester 1er degré pour se dire que c'est un film anti-femme. C'est pourtant ce que semblent se dire beaucoup de ceux qui l'ont vu... Antichrist, de Lars Von Trier.

Synopsis : Après la mort de leur enfant, un couple se retire à " Eden ", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...

Choquée. Retournée. Je suis sortie de la salle paralysée, comme confrontée à mes plus grandes peurs. Je ne pouvais ni me séparer de la personne qui m'accompagnait, ni ne pas rentrer chez moi, où il me restait quelques repères. J'ai fini par rentrer, mais non sans sembler errer dans les Halles puis jusqu'à enfin arriver. En fait, j'ai un peu eu l'impression d'errer pour les 2 semaines suivantes.

Il semblerait que Lars Von Trier aie fait ce film dans le but de se sortir de sa dépression... et c'est comme s'il entraînait les acteurs, spectateurs, et tous les témoins de cette représentation avec lui. Le deuil, la représentation de la femme, son rôle, les peurs primaires de chacun et chacune, les contes, la répression catholique, la mythologie chrétienne... on tombe au fond et on ne se relève que difficilement.

 

Quant à la B.O....Lascia ch'io pianga, extrait de Rinaldo, un opéra en 3 actes de Haendel.

2 mois après, je suis restée à l'arrêt, la main sur la clé de la voiture, le moteur ronronnant... Le film serait presque un hommage à cette pièce. Ou bien est-ce elle qui traduit l'essence du film ?

Heart of Gold

Obsédée. Depuis que mademoiselle Elise me l'a faite écouter... je suis obsédée. HEART OF GOLD. En général j'écoute les deux versions : l'originale par Neil Young (longue à démarrer) puis la reprise par Alela Diane et Moriarty. Seulement après je dois aussi écouter The Pirate's Gospel de la 1ère, puis Jimmy des derniers cités.

Qu'elles vous obsèdent également ! Bonne écoute :).

Neil Young - Heart Of Gold

Alela DIANE / MORIARTY : Heart of gold (TARATATA)

Alela Diane - The Pirate's Gospel

Moriarty - Jimmy

Les Blouses Roses

Une grand-mère en maison de retraite... qui s'ennuie. A côté d'autres grands-mères, et occasionnellement quelques grands-pères charmeurs ou râleurs, qui errent. Les femmes vivent plus longtemps... survivent plus longtemps ! La plupart dans leurs lits, parce que c'est là qu'ils sont mieux, une autre partie devant Derrick. Ils attendent le café de 15h, puis attendent le dîner, et vont se coucher. Ils se lèvent, petit déjeunent, et attendent le déjeuner.

* * *

"L’association Les Blouses Roses a pour mission de distraire les malades de tout âge, du bébé à la personne âgée, par des activités ludiques, créatives ou artistiques. Créée en 1944, l’association est composée de plus de 3500 bénévoles répartis dans 64 comités, qui interviennent dans 398 hôpitaux et maisons de retraite dans 167 villes."

Avec l'allongement de la durée de vie et des connaissances médicales en général, nous connaissons tous, et serons tous amenés à avoir quelqu'un de notre entourage dans un établissement médical... Enfants et personnes âgées, ou même adultes en pleine force de l'âge, y dépérissent d'ennui. On sait aujourd'hui que le moral aide à combattre la maladie...

 

Pour faire en sorte que ceux qui souffrent et s'ennuient retrouvent un peu le sourire... Les Blouses Roses organisent une vente aux enchères en partenariat avec espacemax. Cliquez ICI pour y participer, ou pour vous renseigner !

Hier se sont vendus les élégants crocs roses dédicacés de notre non moins élégante ministre Roselyne Bachelot :)... mais vous avez jusqu'au 17 septembre pour faire une enchère sur une blouse customisée par un créateur, parmi lesquels Chantal Thomass ou encore Agatha Ruiz de La Prada.

 >>> Faites passer !

"To see the world through pink glasses"